"Il pensait qu’avoir un avocat, ça ne servirait à rien, que les dés étaient jetés. On a tout fait pour le convaincre, pour qu’il ait un procès équitable et une peine juste. Le rôle de la famille a fini par payer, pour qu’il fasse les choses correctement", déclare Mohamed Abdeslam, qui affirme tenter de construire une relation de confiance avec son frère. "Il nous a dit d’accord mais à condition que ce soit Sven Mary. C’est un choix logique, qui s’imposait. C’est le premier qu’il a vu lors de son arrestation", détaille encore M. Abdeslam. "Le procès a été reporté à temps, ce qui permet d’éviter un transfert inutile et donc, des coûts inutiles", précise-t-il
Salah Abdeslam, unique survivant des assaillants des attentats du 13 novembre à Paris, peut s’entretenir 1h30 autour d’une table avec ses proches. Lors de la première rencontre, "il a pris notre mère dans ses bras et il lui a demandé pardon", raconte l’aîné. "Est-ce que ça veut dire qu’il a des regrets ou une prise de conscience de ce qu’il nous a fait ? Je ne sais pas mais c’est un premier pas", observe-t-il. (7sur7)