Sahara marocain: La responsabilité de l’Algérie, confirmée par des données et réalités historiques (El Khalfi)

La responsabilité de l’Algérie dans le conflit autour du Sahara marocain est confirmée par des réalités historiques et des données et positions qui datent de plus de 40 ans de ce « conflit artificiel », a souligné, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.

L’Algérie est responsable de la création du front séparatiste, de ce conflit artificiel et de son développement, de l’armement, du financement et de l’hébergement de cette entité et d’avoir imposé la république fantoche dans l’Organisation de l’unité africaine, a insisté M. El Khalfi qui répondait, lors d’une conférence de presse à l’issue du conseil de gouvernement, sur la présence d’éléments du "Polisario" à bord de l’avion algérien qui s’est écrasé dans le périmètre de la base aérienne de Boufarik. Il a également déploré la mobilisation diplomatique de l’Algérie dans les fora internationaux et au sein des Nations Unies -dans le Conseil des droits de l’Homme et la quatrième commission-, qui visait à porter atteinte à l’intégrité territoriale et nationale du Royaume, relevant que les procès-verbaux des Nations Unies corroborent ces réalités.

Par ailleurs, M. El Khalfi a rappelé qu’en 2002, le secrétaire général de l’ONU avait dévoilé la satisfaction de l’Algérie vis-à-vis au projet de répartition proposé à l’époque.

Cette position est complètement contradictoire avec les allégations de défendre le droit de l’auto-détermination et met à nu une intention de diviser le Royaume, a-t-il souligné, ajoutant que le peuple marocain, sous la conduite du Roi Mohammed VI, avait fait face fermement à ce projet.

L’Algérie a été derrière la confrontation de l’envoyé personnel de l’ancien secrétaire général des Nations unies, Peter van Walsum, qui avait exprimé clairement l’impossibilité de créer un Etat et souligné la nécessité de trouver une solution réaliste à ce conflit factice.

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