Ces deux pays avaient jusqu’au 20 octobre pour répondre à l’invitation envoyée fin septembre par l’émissaire à leur ministre des Affaires étrangères. Le Maroc et le Front Polisario avaient répondu par l’affirmative début octobre.
Lundi, lors de son point-presse quotidien, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, avait rappelé que les quatre parties invitées "à la table des négociations" devaient venir "de bonne foi et sans pré-conditions".
Dans son invitation, à laquelle a eu accès l’AFP, l’ex-président allemand Horst Kohler évoque non pas des "négociations" mais "une table ronde". L’ordre du jour n’est pas détaillé et l’émissaire demande aux destinataires de lui soumettre des propositions à cet égard.
Dans un rapport récent, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres évoque "des discussions préliminaires" début décembre à Genève, appelées à être renouvelées.
Nommé en 2017, Horst Kohler a déjà rencontré les différentes parties au conflit en début d’année mais de manière séparée. Fin juin-début juillet, il avait effectué une tournée régionale qui l’avait conduit à Alger, Nouakchott, Tindouf, Rabouni, Rabat, Laayoune, Smara et Dakhla.