Renault dément avoir triché sur ses moteurs

Le constructeur automobile Renault, soupçonné par la justice de tromperie sur les émissions de moteurs diesel, n’a pas "triché" en utilisant des logiciels destinés à fausser les contrôles anti-pollution, a assuré vendredi sur France 2.

"Il y a deux questions de fond: la première, c’est ‘est-ce qu’il y a triche?’ Cela, c’est le point le plus important. La réponse est non, tout le monde le dit. Il n’y a pas de triche, pas de système, de software (logiciel, ndlr) essayant de présenter les résultats différemment de ce qu’ils sont", a plaidé M. Ghosn, arguant de la bonne foi du groupe.

"Nous avons joué cartes sur table, nous avons reconnu qu’il y avait un certain nombre de moteurs en dehors des conditions d’homologation, qui n’étaient pas aussi efficaces que d’autres" en termes d’émissions polluantes, et "nous avons décidé de faire des corrections, de façon tout à fait volontaire", s’est-il défendu.

Le directeur commercial de Renault, Thierry Koskas, avait déjà indiqué mardi que l’entreprise prenait ce sujet "avec le plus grand sérieux et la plus grande attention", assurant que "les voitures de marque Renault et Dacia respectent la réglementation" et "n’ont pas de logiciel tricheur".

Le parquet de Paris a ordonné le 12 janvier l’ouverture d’une information judiciaire pour "tromperie sur les qualités substantielles et les contrôles effectués", ajoutant comme circonstance aggravante que "les faits ont eu pour conséquence de rendre la marchandise dangereuse pour la santé de l’homme ou de l’animal".

Atlasinfo avec AFP

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