Renault-Nissan: Macron « vigilant » au maintien des « équilibres »

Les autorités françaises sont "vigilantes" au maintien des "équilibres" au sein de l’alliance entre Renault et Nissan deux mois après l’arrestation de Carlos Ghosn au Japon, a déclaré dimanche Emmanuel Macron au Caire.

"Nous sommes vigilants à ce que les équilibres de l’alliance soient préservés", a déclaré le chef de l’Etat au cours d’une rencontre avec la presse au premier jour de sa visite en Egypte.

"Je ne crois pas du tout que ce qui se passe, qui est un cas individuel, soit de nature à renverser les équilibres de l’alliance", qui a "montré sa stabilité", a-t-il ajouté.

Renault détient actuellement 43% de Nissan, qui lui-même possède 15% de Renault (mais sans droit de vote) et 34% de Mitsubishi.

Une remise à plat de l’alliance, dont Carlos Ghosn était la clef de voûte, pourrait signifier une perte d’influence de Renault.

Emmanuel Macron a indiqué qu’il avait évoqué avec le Premier ministre japonais Shizo Abe la situation de Carlos Ghosn, actuellement en détention au Japon, sur des soupçons de malversations financières qu’il nie.

"Je me suis simplement préoccupé que le sort d’un compatriote français respecte le minimum de décence qu’on est en droit d’attendre", a-t-il expliqué avant d’ajouter: "J’ai considéré que la détention préventive était très longue et que les conditions de sa détention étaient dures, je l’ai dit à plusieurs reprises au Premier ministre Abe".

Après deux mois de secousses déclenchées par l’arrestation au Japon de M. Ghosn, Renault a nommé cette semaine un binôme aux commandes: Jean-Dominique Senard à la présidence et Thierry Bolloré à la direction générale.

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