"Conformément à la saisine initiale, la mission se poursuivra sur les exercices antérieurs", a précisé toutefois le constructeur français, à l’issue d’une réunion des administrateurs de la marque au losange.
"Il en sera rendu compte de la même manière dès la prochaine séance du Conseil d’administration", a expliqué Renault dans son communiqué.
Cette réunion d’administrateurs, organisée au siège de Renault à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), visait selon Renault à faire un "point d’avancement de la mission de vérification des éléments de rémunération des membres du Comité exécutif du groupe".
Cette mission, menée selon Renault "par des experts internes issus de la Direction de l’éthique" de l’entreprise "assistés d’experts externes indépendants", avait été annoncée fin novembre par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
Elle portera "à la fois sur les questions de rémunération et les questions d’abus de bien social, pour vérifier qu’il n’y a rien eu de difficile, de délicat que nous puissions trouver", avait indiqué M. Le Maire.
La réunion des administrateurs de Renault est intervenue alors que la justice japonaise devait rendre vendredi une décision sur l’avenir judiciaire du magnat de l’automobile, incarcéré au Japon depuis cinquante jours.