Au lendemain du premier tour, qui a vu Emmanuel Macron et Marine Le Pen se qualifier pour le 7 mai, au détriment de François Fillon, Jean-Pierre Raffarin refuse d’intenter un procès au candidat Les Républicains, désormais hors-jeu. "Je ne veux pas accuser plus François Fillon que les autres. (…) Je pense qu’on a fait une erreur avec les primaires, moi j’avais voté contre. (…) Mais quand on est dans une défaite, on l’assume tous. C’est trop facile de trouver un bouc émissaire", estime l’ancien occupant de Matignon, qui acquiesce lorsqu’on l’interroge sur la réalité du "21 avril" vécu par la droite, lors du premier tour de ce scrutin présidentielle.
Législatives en ligne de mire
Néanmoins, Jean-Pierre Raffarin veut que son camp reste mobilisé en vue des élections législatives, un combat à mener pour définir la "politique de la France". "Le risque, c’est le théorème de Giscard : qui sème la division récolte le socialisme", prophétise-t-il pour plaider la réunification de sa famille politique confrontée à la débâcle électorale. "Ce que je souhaite, c’est que nous soyons un parti d’opposition", invoque le sénateur de la Vienne, refusant d’accorder cette place au Front national.
(Avec RTL)