Rabat: Sit-in devant le Parlement pour dénoncer le crime barbare de Hanane
Ce vendredi devant le Parlement à Rabat, un sit-in s’est tenu pour dénoncer le crime abject et barbare d’une jeune femme de 34 ans, Hanane, sauvagement torturée physiquement et sexuellement avant de rendre l’âme.
Selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), les mis en cause, âgés entre 33 et 61 ans, ont été interpellés dans le cadre des investigations menées suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant une jeune femme subissant les pires sévices sexuelles et des violences physiques qui ont conduit à son décès dans des conditions inhumaines.
Ces investigations ont permis d’identifier la personne impliquée dans le tournage de cette vidéo et qui s’est avéré qu’il est en détention dans le cadre d’une autre affaire pénale, indique le communiqué.
"Tout en présentant nos sincères et profondes condoléances à la famille de la défunte, nous ne pouvons nous empêcher d’exprimer notre colère et notre indignation face à ce crime abominable et d’interpeller les responsables et les décideurs de notre pays. A cet effet, nous accusons le silence et le mutisme qui a entouré cette affaire depuis plus d’un mois malgré le caractère odieux qu’elle revêt", déplore l’association.
"Nous accusons le fait que notre société en soit arrivée au point d’enfanter des monstres capables d’infliger autant d’horreurs et de souffrances aux femmes en toute impunité ; nous accusons le fait que les peines et tortures subies par les victimes et/ou survivantes de violences fassent l’objet de vidéos prises par des complices tout autant responsables que l’auteur principal du crime, et qu’elles soient largement diffusées créant un effet de normalisation et de banalisation de plus en plus accru ; nous accusons que la montée de la violence faite aux femmes soit banalisée au point de se délecter des actes de torture et terreur subis par les victimes (…)", s’indigne l"association.
L’association appelle également à condamner à de lourdes peines l’individu qui a filmé les scènes de torture sans porter assistance à la victime ou alerter la police ou les proches de la jeune femme, estimant que les peines légères dont jouissent notamment les violeurs est la cause d’une prolifération de viols et de violences à l’encontre des femmes.
L’association appelle également à condamner à une lourdes peine l’individu qui a filmé les scènes de torture sans porter assistance à la victime ou alerter la police ou les proches de la jeune femme, estimant que les peines légères dont jouissent notamment les violeurs est la cause d’une prolifération de viols et de violences à l’encontre des femmes.