RCD : la « fin de règne chaotique de Bouteflika lègue un pays livré à des menaces multiples »

Le RCD qualifie la fin de règne de Abdelaziz Bouteflika de « chaotique ». Elle « lègue aux Algériennes et aux Algériens » un « pays livré à des menaces multiples ».

« L’Algérie n’est plus seulement une proie qui exacerbe les luttes de clans et les appétits des factions ; les déséquilibres régionaux flagrants et les injustices alimentent le sentiment d’exclusion d’une jeunesse vouée au chômage ou à l’expatriation », écrit le parti dans un communiqué publié ce vendredi 1er juillet.

Pour lui, l’unité de son peuple et l’intégrité du pays n’ont jamais été aussi « menacées depuis le recouvrement de l’indépendance, y compris pendant la période noire du terrorisme qui a, au demeurant, suscité la mobilisation citoyenne pour la sauvegarde de l’État républicain ». Le RCD évoque l’existence d’une « obsession d’organiser une succession à vase clos qui garantit la pérennité de la mainmise des clans au pouvoir sur le pays ».

Le parti de Mohcine Belabbas dénonce ensuite le « verrouillage projeté de la vie publique qui compromet et engage la mise au pas des médias privés, qui continuent de refuser de monnayer leur ligne éditoriale ». « Le RCD réitère, à cette occasion, sa solidarité avec le collectif des journalistes d’El-Khabar et appelle à la libération inconditionnelle des personnes poursuivies par la justice dont leur détention provisoire est aussi injuste qu’anachronique », assure-t-il.

Le RCD critique également l’adoption d’un nombre de projets de loi « à la hussarde » par un Parlement qui est « de surcroît illégitime ». Des « lois restreignant l’exercice d’une catégorie du peuple algérien de ses libertés, les militaires en retraite en l’occurrence, ainsi que de nouveaux dispositifs liberticides préparent les futurs hold-up électoraux d’un pouvoir politique qui a fait définitivement le choix de l’isolement ».

Le parti accuse enfin les « barons du régime » de siphonner les « rentrées en devises du pays pour « approvisionner boutiques et trottoirs ». « Comment peut-on prétendre assainir le marché informel par la simple « chasse » policière des revendeurs dans les places publiques, comme ce fut le cas à Annaba, alors que les barons du régime siphonnent les rentrées en devises du pays pour approvisionner boutiques et trottoirs ? », s’interroge-t-il.

Source TSA
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