
Avis aux médias un peu trop pressés de divulguer les premières tendances du scrutin présidentiel avant 20:00 (18h GMT), il pourrait leur en coûter cher. Tel est le sens de l'avertissement de la Commission des sondages, qui a fait savoir mercredi qu'elle mettrait de nouveau les points sur les « i » deux jours avant le premier tour de l'élection, à l'intention des médias étrangers « et de certains acteurs des réseaux sociaux ».
Lors d'une conférence vendredi 20 avril à 15 heures au Palais Royal, siège du Conseil d'Etat à Paris, les membres de cette commission rappelleront que la loi électorale de 1977 punit de 75.000 euros d'amende tout citoyen qui diffuserait des estimations de résultat avant 20 h dimanche, heure de la clôture des bureaux de vote. Car des fuites anticipées risqueraient, selon l'esprit de la loi, d'influencer les derniers électeurs et donc de saper les bases démocratiques du scrutin.
La mise en garde de la Commission vise tout particulièrement les médias francophones basés à nos frontières, tels la RTBF belge ou le quotidien Le Soir, qui assurent qu'ils ne sont « pas concernés par la loi française ». En suisse, les journaux La Tribune de Genève et Le Temps ont déjà fait savoir qu'ils publieraient sur leur site internet les premiers sondages de sortie des urnes dès que possible en fin d'après-midi. En France, Libération a laissé entendre qu'il pourrait faire de même. Et Le Nouvel Observateur, tout comme Slate.fr, ont également le doigt sur la gâchette, au cas où un média hexagonal dégainerai le premier.
Reste que si des résultats partiels fuitent sur les réseaux sociaux, la Commission aura bien du mal à faire régner l'ordre électoral. Facebook et Twitter, gigantesques caisses de résonance de l'information avec leurs respectivement 25 et 5 millions d'utilisateurs revendiqués en France, seront difficiles à faire taire. Les SMS, n'en parlons même pas.
Lors d'une conférence vendredi 20 avril à 15 heures au Palais Royal, siège du Conseil d'Etat à Paris, les membres de cette commission rappelleront que la loi électorale de 1977 punit de 75.000 euros d'amende tout citoyen qui diffuserait des estimations de résultat avant 20 h dimanche, heure de la clôture des bureaux de vote. Car des fuites anticipées risqueraient, selon l'esprit de la loi, d'influencer les derniers électeurs et donc de saper les bases démocratiques du scrutin.
La mise en garde de la Commission vise tout particulièrement les médias francophones basés à nos frontières, tels la RTBF belge ou le quotidien Le Soir, qui assurent qu'ils ne sont « pas concernés par la loi française ». En suisse, les journaux La Tribune de Genève et Le Temps ont déjà fait savoir qu'ils publieraient sur leur site internet les premiers sondages de sortie des urnes dès que possible en fin d'après-midi. En France, Libération a laissé entendre qu'il pourrait faire de même. Et Le Nouvel Observateur, tout comme Slate.fr, ont également le doigt sur la gâchette, au cas où un média hexagonal dégainerai le premier.
Reste que si des résultats partiels fuitent sur les réseaux sociaux, la Commission aura bien du mal à faire régner l'ordre électoral. Facebook et Twitter, gigantesques caisses de résonance de l'information avec leurs respectivement 25 et 5 millions d'utilisateurs revendiqués en France, seront difficiles à faire taire. Les SMS, n'en parlons même pas.