Processus de Paix : La France et la Ligue arabe veulent éviter une confrontation diplomatique en septembre à l’ONU

Processus de Paix : La France et la Ligue arabe veulent éviter une confrontation diplomatique en septembre à l
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, et le Secrétaire général de la Ligue Arabe, Nabil Al-Arabi ont exprimé, mercredi, leur volonté d’oeuvrer ensemble en faveur de la relance du Processus de Paix au Proche-Orient de manière à éviter une confrontation diplomatique à l’ONU en septembre, au sujet du projet de demande de la reconnaissance de l’Etat palestinien.

MM. Juppé et Al-Arabi sont convenus de "rester en contact étroit et de travailler ensemble dans les prochaines semaines pour que l’échéance de septembre à New York ne tourne pas à une confrontation qui ne serait dans l’intérêt de personne", a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay dans un communiqué, diffusé à l’issue de leur entretien à Paris.

Lors de cet entretien, M. Juppé a souligné la mobilisation de la France en faveur de la reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens, rappelant l’initiative française visant à la reprise de ce dialogue "sans lequel il n’y aura pas de solution durable".

La France prévoit d’organiser, dans la première quinzaine de septembre, une conférence des donateurs pour la Palestine, qui pourrait se transformer en conférence de paix avec Israël.

A défaut de reprise des négociations, les Palestiniens ont annoncé leur intention de demander la reconnaissance de la création de leur Etat lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU qui débutera à la mi-septembre à New York.

Israël et les Etats-Unis se sont prononcés contre cette initiative unilatérale, appuyée par la Ligue arabe.

Il s’agit de la première visite en France de M. Al-Arabi en qualité de Secrétaire général de la Ligue arabe.

M. Juppé a tenu à lui exprimer "l’importance que nous attachons au rô le et à l’action de la Ligue Arabe avec laquelle nous souhaitons maintenir une concertation étroite", a précisé le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernad Valero.

Leur entretien a également porté sur les questions libyenne et syrienne.

Sur le dossier libyen, M. Juppé a insisté sur "la nécessité d’une solution politique à la crise qui passe par le départ de Kadhafi".

S’agissant de la situation en Syrie, il a fait part de "sa très vive préoccupation devant la dégradation sur le terrain caractérisée par un nombre croissant de victimes de la répression et par l’absence de mise en oeuvre des engagements annoncés par le régime de Damas".

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