Le bilan provisoire fait état de trois morts et de plusieurs blessés, dont un gendarme et un militaire qui étaient à l’intérieur du supermarché au moment de la prise d’otages.
Selon la gendarmerie, l’assaut a duré une dizaine de minutes. Le Premier ministre Edouard Philippe a estimé, juste après la prise d’otages, que tout laissait "penser qu’il s’agirait d’un acte terroriste", dans une situation où la France est confrontée depuis les attentats de 2015 à une menace terroriste constante, notamment avec la destruction en Irak et en Syrie de l’organisation terroriste autoproclamée "Etats islamique" (Daech).
La prise d’otages intervient quatre mois après la fin de l’état d’urgence, décrété au lendemain des attentats de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre 2015 qui ont fait plus de 300 morts.