Poutine a vite quitté l’Australie après un G20 tendu, par besoin de sommeil

Le président russe Vladimir Poutine a quitté dimanche l’Australie avant même la publication du communiqué final d’un sommet du G20 où il a été vivement critiqué au sujet de la crise ukrainienne, affirmant avoir « besoin de dormir ».

Après deux journées de discussions marquées par des attaques de plusieurs dirigeants occidentaux fustigeant "l’agression" de la Russie en Ukraine, le maître du Kremlin a quitté Brisbane, ville de l’est de l’Australie, avant même la publication du communiqué final du G20, ce qui constitue une entorse au protocole.

Le sommet avait en effet des accents de guerre froide, les dirigeants de pays anglo-saxons accusant Moscou d’être une "menace pour le monde", désireux de restaurer la "gloire perdue du tsarisme ou de l’Union soviétique", et d’"agresser" des pays plus petits qu’elle, en référence à l’Ukraine, une ex-république soviétique dont des régions de l’est sont contrôlées par des rebelles pro-russes.

Mais M. Poutine, d’ordinaire prompt à afficher sa vigueur physique et sa virilité, a expliqué avoir quitté le sommet de Brisbane bien avant ses homologues en raison de son besoin de sommeil.

"Pour aller d’ici à Vladivostok, il faut neuf heures d’avion, et encore neuf heures pour faire Vladivostok-Moscou. Ensuite, nous devons rentrer à la maison. Nous avons besoin de dormir au moins quatre ou cinq heures", a déclaré l’homme fort de la Russie à des journalistes russes.

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