Pour justifier un 4ème mandat de Bouteflika, le patron du FLN le compare à l’ancien président américain Roosevelt en chaise roulante

Pour justifier la désignation samedi par le Front de libération nationale du président Abdelaziz Bouteflika candidat à la présidentielle de 2014 pour un 4e mandat à la tête de l’Etat, le patron du FLN, Amar Saâdani, a osé la comparaison avec l’ancien président américain Franklin Roosevelt qui "se déplaçait en chaise roulante".

"L’ancien président américain Franklin Roosevelt a été élu à quatre reprises alors qu’il se déplaçait en chaise roulante", a justifié le chef du FLN, qui cherchait à battre en brèche l’idée, défendue par des partis d’opposition, selon laquelle les ennuis de santé de M. Bouteflika ont fragilisé l’hypothèse d’un nouveau mandat.

Sept mois après un accident vasculaire qui a entraîné une hospitalisation interminable à Paris, suivie d’une longue convalescence durant laquelle Bouteflika était invisible, le FLN, parti au pouvoir depuis 1962, a mis fin à un faux suspense.

La question de la santé du président Bouteflika a été ouvertement posée par des députés français dans un rapport de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, adopté le 23 octobre dernier.

Dans ce rapport, le premier effectué par des députés français sur l’Algérie, la commission estime que la maladie de Bouteflika est « aujourd’hui impossible à éluder ». «Si le secret qui l’entoure est total, la longue absence du chef de l’État puis son relatif effacement de la scène politique sont devenus le prisme d’analyse de tout événement ou de toute décision prise par les autorités algériennes», souligne le rapport.

La maladie de ce président, invisible mais à la parole prolifique, donne lieu à de nombreuses rumeurs, reconnaît la mission d’information pour qui appréhender l’évolution de l’Algérie dans les mois et les années à venir se révèle "fort difficile".

Pour les députés, L’opacité du système contribue beaucoup à compliquer toute réflexion sur le devenir de l’Algérie », estimant que "les mois à venir vont être déterminants pour l’avenir de l’Algérie mais aussi, plus largement, pour celui de la région".

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