Pollution de l’air : les Français se montrent fatalistes

France – D’après un sondage publié le 15 mars par l’institut CSA, les Français s’inquiètent de la qualité de l’air mais, fatalistes, changent rarement de comportement en cas de pic de pollution.

Pollution de l
D’après ce sondage réalisé auprès de 1.001 personnes, les Français se sentent concernés par la qualité de l’air mais sont très peu nombreux à réagir lorsque des pics de pollution sont annoncés par les autorités sanitaires.

En effet, si deux Français sur trois se disent "très" ou "assez" préoccupés par la pollution de l’environnement extérieur, seul un Français sur trois estime être "très" ou "assez exposé" à cette pollution. Ce sont tout particulièrement les femmes parisiennes, en âge d’avoir des enfants et appartenant à des catégories socio-professionnelles élevées, qui s’inquiètent le plus de cette nuisance.

Si les personnes interrogées se montrent pessimistes en grande majorité, estimant que "l’impact de la pollution extérieure sur la santé va s’aggraver dans l’avenir", elles ne modifient pas pour autant leur comportement. Seuls 29% des sondés assurent en effet réduire leurs déplacements et la vitesse de leur véhicule en cas de pic de pollution, comme le préconisent automatiquement les autorités sanitaires depuis 1994.

D’après Michel Thibaudon, directeur du réseau national de surveillance aérobiologique, les réactions des Français en cas de pic de pollution varient selon les régions. Ainsi, comme il l’explique dans les colonnes de l’Express, "les Lyonnais ne changent pas de comportement en cas de pic alors qu’à Grenoble par exemple, quand les panneaux lumineux suggèrent aux automobilistes de réduire leur vitesse de 20 km/h, vous voyez les 38 (département de l’Isère) lever le pied".

Concernant les autres recommandations préconisées en cas de forte pollution de l’air, les résultats sont les mêmes : les Français sont très peu nombreux à les appliquer. En effet, 26% seulement des personnes sondées disent avoir déjà évité les efforts physiques ou les activités sportives lors d’un pic de pollution, tandis que 14% d’entre elles affirment s’être déjà abstenues de sortir. Quant au port du masque, il n’a été testé que par 3% des sondés.

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