Plus d’un millier de manifestants à Paris pour les droits des femmes

Plus d’un millier de personnes ont manifesté samedi après-midi à Paris en faveur des droits des femmes à l’appel d’un collectif, dédiant cette traditionnelle marche aux femmes de Tunisie et d’Egypte notamment.

La manifestation a réuni 1.450 personnes selon la police et 4.000 selon les organisateurs. Elle était organisée comme chaque année à l’occasion de la Journée internationale de la femme du 8 mars, à l’initiative du collectif Droits des Femmes qui regroupe associations féministes, syndicats et partis de gauche.

Derrière une banderole de tête demandant "Liberté, Egalité, Dignité, Maintenant", le cortège est parti vers 15H00 du Parvis des Droits de l’Homme au Trocadero (XVIème arrondissement) pour se diriger vers le boulevard de Courcelles (XVIIème).

De nombreux drapeaux tunisiens, égyptiens et algériens étaient agités par les participants et des arrêts ont été prévus sur le parcours à proximité des ambassades d’Iran, d’Egypte et d’Algérie.

"Les droits des femmes sont universels, le cas par cas, on n’en veut pas", ont plusieurs fois entonné les manifestants.

"Cette année, notre manifestation est organisée principalement en solidarité avec les révolutions en Tunisie et en Egypte et à l’ébranlement que connaissent des régimes d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient", a expliqué à l’AFP Maya Surduts, l’une des organisatrices.

"Nous leur apportons notre soutien et en particulier aux femmes, qui étaient présentes en Tunisie et en Egypte dès les premiers jours des révolutions, pour qu’elles puissent obtenir le respect de leurs droits", a-t-elle ajouté.

Pour Florence Montreynaud, des Chiennes de Garde, également présente dans le cortège, "dans toutes les révolutions, les femmes participent, puis elles sont mises de côté, donc il faut les soutenir".

Des personnalités politiques étaient également présentes parmi les manifestants, comme le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon ou la communiste Marie-George Buffet.

"En France, nous n’avons pas de quoi pavoiser, il faut continuer à lutter pour l’égalité professionnelle ou encore contre les remises en cause du droit à l’avortement et à la contraception", a estimé Mme Surduts.

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