Les faits se seraient produits le 11 février, lors d’une soirée organisée à l’occasion d’un sommet économique Nouvelle-Calédonie/Vanuatu, réunissant des chefs d’entreprises et des représentants politiques. La plainte a été déposée le 14 février au commissariat de Nouméa, chef-lieu du territoire français de Nouvelle-Calédonie.
La plaignante, une chef d’entreprise, a expliqué qu’elle avait senti "alors qu’elle était debout et avait rejoint un groupe de fumeurs", que "l’on (lui) caressait les fesses. En me retournant j’ai vu que c’était M. Robby l’auteur de ce fait. (…) Sur le moment je n’ai pas réagi, parce que je pensais qu’en raison du nombre de personnes il n’avait peut-être pas fait exprès".
Un peu plus tard, "M. Robby m’a abordée en me caressant le dos et une nouvelle fois les fesses (et) m’a demandé de lui laisser absolument mes coordonnées", ajoute-t-elle. La plaignante dit avoir alors "repoussé +diplomatiquement+" l’ambassadeur.
Elle a précisé avoir alerté le ministère français des Affaires étrangères sur ces faits, et que l’administration l’avait informée qu’une enquête allait être ouverte.
"Ce comportement d’un représentant de l’Etat au sein de la région Pacifique est inacceptable et détériore l’image de la France à l’étranger", a souligné la cheffe d’entreprise.