Perquisition chez Françoise Bettencourt-Meyers

La police a perquisitionné, mercredi 28 juillet entre 6 h 30 et midi, au domicile de Françoise Bettencourt-Meyers dans le cadre de l’enquête sur les enregistrements clandestins réalisés au domicile de sa mère, a déclaré le parquet de Nanterre, confirmant une information du Figaro. Selon l’avocat de la fille de Liliane Bettencourt, Maître Olivier Metzner, les policiers ont saisi des agendas et un ordinateur.

Perquisition chez Françoise Bettencourt-Meyers
La brigade financière cherche à déterminer le rôle de Françoise Bettencourt-Meyers dans la décision du maître d’hôtel, Pascal Bonnefoy, d’enregistrer pendant un an les conversations de son employeuse, et dans la transmission des CD-Rom contenant plus de vingt heures d’enregistrements à la justice et à la presse. Me Metzner a confirmé que les policiers avaient "saisi les transcriptions des écoutes" qui leur "avaient déjà été remises".

Le parquet de Nanterre a ouvert cinq enquêtes distinctes sur l’affaire Bettencourt, dont une pour "atteinte à la vie privée", qui concerne les enregistrements de ces conversations privées au domicile de la milliardaire.

Françoise Bettencourt-Meyers, qui a transmis à la police ces enregistrements après les avoir reçus du majordome, a indiqué à plusieurs reprises qu’elle n’était pas à l’origine de ces écoutes. Fin juinMe Metzner, avait été accusé par le défenseur de sa mère, Liliane Bettencourt, Me Georges Kiejman, d’être "le cerveau" de ces enregistrements.

"Tout est transparent, nous n’avons rien à cacher", a affirmé Me Metzner, rappelant que Françoise Meyers-Bettencourt avait d’elle-même remis les enregistrements et leurs transcriptions à la justice.
"On s’étonne encore une fois que le parquet de Nanterre s’intéresse beaucoup plus à la façon dont l’information a été obtenue qu’à l’information elle-même. C’est un nouvel écran de fumée, mais cela ne nous gêne pas", a-t-il dit.

L’avocat réfute par ailleurs que sa cliente ait cherché à inciter d’anciens salariés de Mme Bettencourt à apporter des témoignages suggérant un abus de faiblesse aux dépens de sa mère de la part du photographe François-Marie Banier : "Qu’ils cherchent autant qu’ils veulent ! Il n’y a aucun problème là-dessus."

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