Evoquant devant le Conseil de sécurité, lors d’une réunion demandée par Washington, "un Etat en déroute", Mike Pence a précisé que Washington était en train de rédiger un projet de résolution pour cette reconnaissance par les Nations unies, qui inclurait une révocation de l’ambassadeur actuel.
Il pourrait être présenté à l’Assemblée générale de l’ONU, où la Russie et la Chine, soutiens du président vénézuélien Nicolas Maduro, n’ont pas de droit de veto.
S’adressant directement au représentant du Venezuela Samuel Moncada, le vice-président américain a lancé qu’il ferait mieux de rentrer dans son pays dire à Nicolas Maduro que "son heure était comptée". Il "doit partir", a-t-il insisté.
En rappelant les sanctions individuelles déjà prises par Washington à l’encontre de responsables vénézuéliens, Mike Pence a aussi annoncé que Donald Trump allait "adopter prochainement des sanctions contre Cuba pour sanctionner son influence négative au Venezuela".
Washington va augmenter de 60 millions de dollars son assistance humanitaire aux Vénézuéliens, a-t-il précisé.