Paris préoccupé par le décès du journaliste algérien Mohamed Tamalt en prison

La France a appris avec "préoccupation le décès le 11 décembre du journaliste et blogueur algérien M. Mohamed Tamalt, à la suite d’une grève de la faim", a déclaré mardi le porte parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal.

Il avait été condamné en juillet à une peine de deux ans de prison pour "offense au président de la République", Abdelaziz Bouteflika, en raison de contenus publiés sur sa page Facebook, a-t-il rappelé.

"Nous adressons nos condoléances à sa famille et à ses proches", a ajouté M. Nadal, affirmant que "La France réitère son attachement à la liberté de la presse et à la liberté d’expression partout dans le monde".

Critique du pouvoir, cet homme de 42 ans, est mort dimanche dans un hôpital d’Alger "après plus de trois mois de grève de la faim suivie d’un coma de trois mois, selon son avocat Me Amine Sidhoum.

Ce décès "n’est pas pour soigner l’image d’un Etat qui, en matière de respect des droits de l’Homme, a squatté durablement le bas des classements", a jugé le quotidien Liberté.

Des centaines de personnes ont assisté lundi à Alger à l’enterrement du journaliste algérien mort alors qu’il purgeait une peine de prison pour "offense au président de la République",

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite