Le pic de crue de la Seine attendu ce week-end à Paris devrait finalement être moins élevé que celui de 2016, même si la Seine continuait de monter dans la nuit de vendredi à samedi. Les prévisionnistes tablaient jusqu'à présent sur un pic entre 5,80 m et 6,20 m à Paris, soit probablement au-dessus de la crue de 2016 (6,10 m). Mais « plus on se rapproche de l'événement, plus on arrive à réduire cette incertitude et on serait plutôt maintenant entre 5,80 m et 6 m », a indiqué vendredi François Duquesne, directeur de Vigicrues. Très loin de la crue historique de 1910 (8,62 m).
La Seine atteignait samedi, vers 6 heures, 5,69 m au pont d'Austerlitz. Elle atteignait 5,62 m vendredi vers 17 heures. Sur le fleuve fermé à la navigation, les bateliers, contraints au « chômage technique », prennent leur mal en patience. À la pointe de l'île de la Cité, des canards slaloment entre les lampadaires submergés, sous le regard des touristes et des curieux, smartphones en main. Les inquiétudes liées à un nouveau front pluvieux, venu réalimenter jeudi les cours d'eau du bassin de la Seine, semblent être écartées. « Une franche accalmie au niveau des précipitations est attendue sur l'Hexagone à partir de samedi. Cette accalmie devrait durer plusieurs jours », selon Vigicrues.
À l'origine de ce phénomène de crue, qui touche diverses régions de la France depuis quelques jours, des précipitations importantes sur des sols gorgés d'eau. Le bimestre décembre-janvier est l'un des trois plus pluvieux depuis le début des relevés en 1900, selon Météo-France. Quinze départements sont toujours en vigilance orange-inondations.
« Faire attention » à la descente
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) surveille de son côté la situation de nappes phréatiques proches de leur maximum, qui, près de la Marne, l'Yonne et à l'aval de Paris, pourraient localement encore ralentir les décrues, si les eaux souterraines devaient rejoindre la surface. La descente de l'eau devrait en effet être tout aussi lente que la montée des derniers jours et le niveau de la Seine devrait rester élevé plusieurs jours après le pic. Il faudra « faire attention » à la descente, a insisté Marc Mortureux, directeur de la prévention des risques au ministère de la Transition écologique.
La Seine atteignait samedi, vers 6 heures, 5,69 m au pont d'Austerlitz. Elle atteignait 5,62 m vendredi vers 17 heures. Sur le fleuve fermé à la navigation, les bateliers, contraints au « chômage technique », prennent leur mal en patience. À la pointe de l'île de la Cité, des canards slaloment entre les lampadaires submergés, sous le regard des touristes et des curieux, smartphones en main. Les inquiétudes liées à un nouveau front pluvieux, venu réalimenter jeudi les cours d'eau du bassin de la Seine, semblent être écartées. « Une franche accalmie au niveau des précipitations est attendue sur l'Hexagone à partir de samedi. Cette accalmie devrait durer plusieurs jours », selon Vigicrues.
À l'origine de ce phénomène de crue, qui touche diverses régions de la France depuis quelques jours, des précipitations importantes sur des sols gorgés d'eau. Le bimestre décembre-janvier est l'un des trois plus pluvieux depuis le début des relevés en 1900, selon Météo-France. Quinze départements sont toujours en vigilance orange-inondations.
« Faire attention » à la descente
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) surveille de son côté la situation de nappes phréatiques proches de leur maximum, qui, près de la Marne, l'Yonne et à l'aval de Paris, pourraient localement encore ralentir les décrues, si les eaux souterraines devaient rejoindre la surface. La descente de l'eau devrait en effet être tout aussi lente que la montée des derniers jours et le niveau de la Seine devrait rester élevé plusieurs jours après le pic. Il faudra « faire attention » à la descente, a insisté Marc Mortureux, directeur de la prévention des risques au ministère de la Transition écologique.