Incendie devant Le Parisien et Les Échos : contactés, ni la PP ni les sapeurs-pompiers ne sont en mesure de se prononcer sur l’origine (accidentelle ou volontaire) du départ de feu pic.twitter.com/WaMdLfsGeF
— Jérémie Pham-Lê (@jpham_le) December 29, 2018
Ce "feu conséquent" serait parti d’un véhicule avant de se propager à sept autres voitures à proximité et à une moto, a précisé un porte-parole des pompiers.
"Mais il est trop tôt pour dire si c’est accidentel ou volontaire", a-il ajouté.
Avant 20H30, les pompiers avaient réussi à éteindre l’incendie, a constaté une journaliste de l’AFP tandis que la station de métro à quelques mètres derrière était fermée.
"Le feu est maîtrisé. Une enquête est en cours pour en déterminer les causes", a twitté le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner vers 20H00.
La maire de Paris, Anne Hidalgo a tweeté "son soutien aux rédactions des journaux le Parisien et Les Echos et aux riverains" qualifiant l’incendie d’"inadmissible".
Les autorités n’ont pas fait dans l’immédiat de lien avec la manifestation des "gilets jaunes", dont plusieurs groupes ont défilé dans ce quartier dans la journée.
Ils avaient décidé de venir manifester au pied du siège de plusieurs médias pour dénoncer leur traitement de cette mobilisation, conspuant les "journalistes collabos".
Interrogé par l’AFP, Stéphane Albouy, directeur des rédactions du Parisien, a expliqué qu’il "n’y avait pas de certitude sur l’origine" appelant à ne pas "tirer de conclusions hâtives".
"L’enquête dira si c’est vraiment une coïncidence, après les insultes contre d’autres rédactions aujourd’hui… Pendant ce temps des journalistes préparent le journal de demain. Merci aux messages de soutien", a tweeté Pierre Louette, PDG du groupe Les Echos-Le Parisien.