Ce vaccin fabriqué à partir d’un grand nombre de parasites affaiblis responsables du plasmodium fa, une infection transmise par la femelle du moustique Anophèle, a permis d’obtenir jusqu’à 100% de protection chez six des neuf adultes ayant reçu la plus forte dose. Pour cet essai de phase 1, 40 personnes de 20 à 44 ans ont participé.
«Bien que nous soyons encore aux premiers stades du développement, nous pensons que ce vaccin permettra d’éliminer le paludisme», estime Stephen Hoffman, PDG de Sanaria, le laboratoire qui dirige ces recherches.
«Les scientifiques s’efforcent de produire un vaccin anti-paludéen depuis 30 ans et maintenant ces résultats montrent que nous avons un vaccin sûr, injectable et qui peut sauver des millions de vies», souligne-t-il.
Tout en reconnaissant le niveau sans précédent de protection, le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAD s’est toutefois montré prudent en raison du petit nombre de personnes concernées.