PSG-OM: le supporteur parisien est mort

Il avait été tabassé fin février aux abords du Parc des Princes par des supporteurs rivaux du PSG.

PSG-OM: le supporteur parisien est mort
Le supporteur parisien de 37 ans qui avait été victime d’un tabassage le 28 février en marge du match PSG-OM est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris jeudi auprès de son entourage et de sources proches de l’enquête.

Ce supporteur de la tribune Boulogne a passé plusieurs semaines dans un état critique. Son respirateur artificiel avait été débranché lundi car il avait été déclaré dès vendredi en état de mort clinique.

Il est décédé mercredi soir vers 23h30 à l’établissement hospitalier à Clichy, dans la région parisienne.

Ses obsèques ne devraient pas avoir lieu avant le début de la semaine prochaine, a-t-on appris de mêmes sources.

Le 12 mars, les plus hauts dirigeants du Paris SG — l’actionnaire Sébastien Bazin et le président Robin Leproux, ainsi que l’entraîneur Antoine Kombouaré et le capitaine Claude Makelele — s’étaient rendus au chevet du supporteur, alors que les médecins avaient abandonné tout espoir.

Le club a proposé de prendre en charge le financement des obsèques, mais la famille du supporteur a refusé, a-t-on appris auprès de son entourage. En revanche, la tribune Boulogne devrait lui rendre un hommage appuyé dans les prochains jours.

Membre de la Casual Firm, une frange extrémiste du virage Boulogne, mais inactif depuis plusieurs années selon les dires de ses proches, le supporteur avait été tabassé le 28 février par plusieurs supporteurs du virage Auteuil, alors qu’il se trouvait à proximité, et avait été laissé dans un état critique.

Cet affrontement général entre les deux groupes rivaux avait eu lieu dans un contexte particulièrement tendu depuis plusieurs semaines, alors que les supporteurs marseillais avaient finalement décidé de ne pas se rendre à Paris pour assister au match entre les deux équipes.

"C’est une nouvelle qui était malheureusement redoutée", a déclaré jeudi le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, au micro de RTL.

"Nous avons pris des initiatives très fortes depuis plusieurs semaines afin que les matchs puissent se dérouler dans des conditions normales (…). Nous avons multiplié les interpellations. Nous avons interdit de stade 662 personnes…", a-t-il ajouté.

Dans le cadre de l’enquête de police consécutive aux affrontements du 28 février, quatre hommes ont été interpellés mercredi matin à Villepinte et placés en garde à vue, et un cinquième entendu comme témoin. Un autre homme avait déjà été mis en examen samedi pour tentative d’homicide involontaire et placé en détention provisoire.

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