Ouverture à Paris du procès de l’ancien président français Jacques Chirac sur les emplois fictifs

Le procès de l’ancien président français, Jacques Chirac, jugé dans le cadre d’une affaire d’emplois présumés fictifs, s’est ouvert lundi à Paris.

Trop malade et affaibli pour se présenter à l’audience, la défense de l’ancien chef d’Etat, âgé de 78 ans, a demandé la poursuite du procès en son absence.

M. Chirac, premier ancien chef de l’Etat français à être renvoyé devant un tribunal correctionnel, avait adressé vendredi au président du tribunal une lettre où il demande qu’il soit représenté par ses avocats, au vu de son état de santé qui ne lui permet pas d’assister aux audiences, comme il ressort de son rapport médical. "M. Chirac est dans un état de vulnérabilité qui ne lui permet pas de répondre aux questions sur son passé", relève le rapport.

Le président du tribunal a trois options: réclamer une contre-expertise médicale judiciaire, poursuivre le procès en l’absence de l’ancien président ou le reporter en attendant l’amélioration de son état de santé.

M. Chirac est poursuivi, avec 9 autres prévenus, notamment pour "détournement de fonds publics" dans un dossier visant 28 emplois présumés fictifs à l’Hôtel de ville de Paris de 1992 à 1995, quand il a été le maire de 1977 à 1995. Son procès avait été retardé en raison notamment de l’immunité dont il bénéficiait en tant que président de la république française (1995-2007).

Théoriquement, il encourt dix ans de prison et 150.000 euros d’amende, mais le parquet, qui avait déjà requis un non-lieu pendant l’instruction, devrait logiquement demander sa relaxe.

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