Ouverture à Ouagadougou d’un sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le terrorisme, avec la participation du Maroc

Une session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la lutte contre le terrorisme s’est ouverte samedi à Ouagadougou, avec la participation d’une délégation représentant le Roi Mohammed VI.

Une session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la lutte contre le terrorisme s’est ouverte samedi à Ouagadougou, avec la participation d’une délégation représentant le Roi Mohammed VI.

Sur très hautes instructions Royales, une délégation composée du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita, et du Directeur Général d’Études et Documentation, M. Mohamed Yassine Mansouri, représente le Souverain aux travaux de cette session.

L’invitation à ce Sommet extraordinaire, adressée au Roi par le Président en exercice de la CEDEAO, Mohamadou Issoufou, Président de la République du Niger, témoigne du rôle du Maroc en tant que partenaire de premier plan pour la CEDEAO et les autres institutions dédiées à la lutte contre le terrorisme et l’insécurité dans la région, et constitue une reconnaissance de l’appui conséquent et décisif du Maroc dans le combat contre ces menaces, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, publié vendredi.

Ce sommet extraordinaire sera l’occasion de se concerter sur l’état de la coopération anti-terroriste dans la région et les voies et moyens de la renforcer, ajoute-t-on.

S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de cette session extraordinaire, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a affirmé que les menaces, directes ou indirectes, transcendent les frontières et que "désormais, nous sommes tous exposés et aucun pays n’est à l’abri d’attaques terroristes".

Au cours des six derniers mois, les conséquences des attaques terroristes ont atteint un niveau très alarmant, a regretté M. Kaboré, soulignant que l’escalade de la violence et l’insécurité ont déclenché une crise humanitaire sans précédent, faisant plusieurs millions de déplacés, de nombreuses victimes militaires et civiles, des écoles et infrastructures de santé fermées et des symboles de l’Etat détruits.

"Au regard de la gravité de la situation et de sa complexité, la coopération entre Etats ne se pose plus en termes de devoir de solidarité, mais bien plus comme un impératif d’intérêt commun", a-t-il dit, ajoutant que "nos Etats doivent mutualiser leurs moyens humains, matériels et de renseignement, équiper et former nos forces de défense et de sécurité pour renforcer leurs capacités opérationnelles dans le combat qu’elles mènent contre ce fléau en Afrique de l’Ouest".

Outre les 15 pays membres de la CEDEAO, le Sommet connait la participation de plusieurs organisations et pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme dans la région.

Le sommet extraordinaire de Ouagadougou est une recommandation de la dernière session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, tenue en juin dernier à Abuja au Nigeria.

En prélude à ce sommet, le Conseil de Médiation et de Sécurité de la CEDEAO a tenu jeudi une session extraordinaire afin de réaffirmer la détermination des États membres de la CEDEAO à œuvrer collectivement pour prévenir et combattre plus efficacement le terrorisme, renforcer la coopération et la coordination et redéfinir les domaines prioritaires des États membres.

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