Promettre beaucoup, menacer souvent, mais ne pas trop agir… Malgré les effets de manche de la secrétaire d’État, Hillary Clinton, sur l’urgence du départ de Bachar El-Assad, les États-Unis jouent un rôle mineur et peu visible sur le terrain dans le soutien aux rebelles. Le 23 juillet dernier, le Washington Post révélait qu’aucun agent de la CIA n’était posté en Syrie.
Une poignée d’hommes sont basés en Turquie, dans quelques postes-frontières clés, supervisant les envois d’armes sans en fournir directement. Pourquoi cette frilosité? "Depuis le dernier veto russo-chinois au conseil de sécurité de l’ONU et la fin des efforts diplomatiques, il semble que les États-Unis ont accru leur assistance à l’opposition, souligne Robert Malley, directeur du département Moyen-Orient à l’International Crisis Group de Washington. Mais ils ont encore des scrupules, surtout en matière de fourniture d’armes. Ils craignent qu’elles tombent entre de mauvaises mains."
Une poignée d’hommes sont basés en Turquie, dans quelques postes-frontières clés, supervisant les envois d’armes sans en fournir directement. Pourquoi cette frilosité? "Depuis le dernier veto russo-chinois au conseil de sécurité de l’ONU et la fin des efforts diplomatiques, il semble que les États-Unis ont accru leur assistance à l’opposition, souligne Robert Malley, directeur du département Moyen-Orient à l’International Crisis Group de Washington. Mais ils ont encore des scrupules, surtout en matière de fourniture d’armes. Ils craignent qu’elles tombent entre de mauvaises mains."