ONU-Droit à l’auto-détermination de la Kabylie: Alger face a ses contradictions et ses mensonges

Alors que l’Algérie ne cesse de soutenir matériellement et politiquement les séparatistes du Polisario, l’intervention du Maroc à l’ONU en faveur du droit de la Kabylie à l’autodétermination – que les kabyles ne cessent de réclamer- a mis Alger face à ses propres contradictions et ses mensonges.

Car dans l’esprit des décideurs algériens, ce qui est Halal pour les séparatistes du Polisario est Haram pour les Kabyles.

À l’occasion du 70e anniversaire de la création des Nations Unies, le numéro deux de la représentation diplomatique du Maroc à l’ONU, Abderrazzak Laassel, a ainsi appelé à reconnaître le droit du peuple kabyle à l’auto-détermination, indiquant que les Kabyles étaient « l’un des plus anciens peuples de l’Afrique qui continue à être privé de son droit à l’autodétermination .

Il est « regrettable que les aspirations légitimes du peuple kabyle soient toujours bafouées au 21e siècle », rappelant que « ses droits humains sont violés au quotidien, ses représentants légitimes sont persécutés et ses leaders sont pourchassés, y compris quand ils sont en exil », a-t-il déclaré.

« Quoi faire lorsque la cause kabyle est débattue à l’ONU ? », s’interroge le site kabyle Tamurt. « Réagir par l’oppression comme au bon vieux temps n’est pas une solution. Ils savent que la moindre atteinte aux militants de MAK ou du GPK sera propagée dans le monde entier en une fraction de seconde », écrit-il.

« Même si Alger lâche le Polisario dans l’espoir de voir le Maroc se rétracter, le processus de l’indépendance de la Kabylie ne sera pas interrompu. Les Kabyles sont déterminés et rien ne peut les arrêter », assure le site kabyle.

Selon Tamurt, l’intervention de la délégation Marocaine à l’ONU en des kabyles « a provoqué un séisme à El Mouradia » et « la nouvelle a secoué le régime raciste d’Alger. »

Un leader kabyle s’est d’ailleurs félicité de "la plaidoirie" du Maroc en faveur de l’autodétermination de la région de la Kabylie.

"Je ne peux que m’en réjouir de cette plaidoirie car le but principal du GPK (gouvernement provisoire kabyle) consiste justement à poser la question de la souveraineté de la Kabylie sur le bureau des Nations-unies", affirme le numéro deux du GPK, Lyazid Abid, dans une réaction rapportée fier par Tamurt.

Pour M. Abid, "la cause kabyle est amplement légitime et la reconnaissance du GPK est tout à fait logique". "Soit le droit des peuples à l’autodétermination existe pour tout le monde, soit il ne doit s’appliquer à personne", a-t-il lancé.

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