«L’ambassadeur m’a dit qu’il ne connaissait pas ce document et qu’au Département d’Etat, ils ne l’avaient jamais vu », a déclaré Kamel Kabtane au journal Le Progrès. L’ambassadeur ne s’est pas excusé, au nom des Etats-Unis pour ce mémo datant de 2004. Le recteur de la Grande Mosquée a décrit un entretien « chaleureux » durant lequel l’ambassadeur a (ré)assuré la confiance de son pays en cette institution.
Les révélations de Wikileaks avaient obligé, la semaine dernière, le préfet de la région Rhônes-Alpes à démentir les allégations faites contre la mosquée de Lyon. Charles Rivkin devrait visiter prochainement la Grande Mosquée, sans pour autant avoir donné de date précise. Kamel Kabtane n’a pas donné d’informations complémentaires sur son intention de porter plainte contre les États-Unis, suite à ces accusations graves.