Moscou: une nounou brandit la tête d’un enfant de 4 ans en pleine rue

Terroriste ou folle ? Rien ne permet encore de le dire. Mais l’histoire est insoutenable : une nounou a été arrêtée lundi à Moscou après avoir décapité un enfant de 4 ans qu’elle était censée garder, selon les médias russes. Des informations confirmées par les autorités.

« Le corps d’un enfant âgé de 3-4 ans, portant des traces de mort violente » a été découvert lundi dans un appartement dans le nord-ouest de Moscou, a indiqué le comité d’enquête de la capitale russe dans un communiqué.

« Le corps était décapité. Selon de premières informations, la nounou avait emporté la tête », a déclaré une source au sein des forces de l’ordre, citée par l’agence officielle TASS.

« La nounou, originaire d’un pays d’Asie centrale, née en 1977, a tué l’enfant (…), avant d’incendier l’appartement et de s’enfuir », précise le communiqué du comité d’enquête. Selon la chaîne de télévision populaire Lifenews, la victime s’appelait Nastia.

"Elle a sorti la tête de l’enfant d’un paquet"

Sa nounou, Gultchekhra Bobokoulova, 39 ans, a été arrêtée près d’une station de métro dans le nord-ouest de Moscou, avec la tête de la fillette dans un sac plastique, affirme cette chaîne connue pour ses liens avec les services de sécurité russes. Selon Le Parisien, qui cite l’agence RIA Novosti, « elle a sorti la tête de l’enfant d’un paquet et elle a marché un moment dans la rue en criant. Personne ne s’est approché d’elle, tout le monde avait peur. » La chaîne russe RT a diffusé des images sur son site. La femme toute vêtue de noir marche de long en large en criant des imprécations. Elle paraît folle.

Selon l’agence Interfax, la nounou est originaire d’Ouzbékistan, ex-République soviétique d’Asie centrale à majorité musulmane. Des témoins cités par des médias russes assurent que la nounou a crié « Allah Akbar ! » au moment de l’arrestation. Des informations non confirmées à l’heure actuelle. Selon le comité d’enquête, cette femme faisait preuve d’« une conduite clairement inadéquate » et va subir « un examen psychiatrique ». Elle aurait invoqué la trahison de son mari. Contactée par l’Agence France-Presse, la police de Moscou s’est refusée à tout commentaire.

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