Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a été chargé par le souverain d’ouvrir aux femmes la profession d’adoul, « et de prendre les mesures nécessaires pour réaliser cet objectif », indique le cabinet royal.
Pour ouvrir cette profession aux femmes, l’avis du Conseil supérieur des oulémas avait été sollicité par le ministère de la Justice et rendu une décision favorable, fait-on savoir, ajoutant que cette décision s’appuie sur les « constantes religieuses du Maroc, en premier lieu les principes du rite malékite » et ce « conformément aux dispositions de la chariâa relatives au témoignage (chahada) et ses différents types ».
De plus, la décision vient « en considération du haut niveau de formation et de culture scientifique acquis par la femme » et de « la qualification, la compétence et la capacité dont elle a fait preuve dans les différentes hautes fonctions qu’elle a assumées », ajoute-t-on encore.