Mohammed VI: le Maroc préserve les droits des musulmans et des non-musulmans sans distinction entre eux

Le Maroc a toujours été un pays précurseur en matière de dialogue inter-religieux, souligne un message du roi Mohammed VI adressé aux participants au congrès sur « Les droits des minorités religieuses en terre d’Islam: Le cadre juridique et l’appel à l’action », ouvert lundi matin à Marrakech.

Parmi les pans lumineux de l’histoire de cette concorde s’affirme la civilisation maroco-andalouse issue de cette convergence inter-religieuse, a relevé le roi dans son message, indiquant que les échanges entre les adeptes des différentes religions se sont d’autant plus intensifiés qu’un grand nombre de musulmans d’Andalousie se sont déplacés au Maroc dans des conditions difficiles, accompagnés de juifs venus rejoindre leurs coreligionnaires installés dans le pays bien avant l’avènement de l’islam.

Le souverain a fait remarquer que les musulmans marocains n’ont jamais traité les juifs comme une minorité, lesquels étaient présents dans toutes les activités et dans tous les domaines, précisant que le Maroc perpétue actuellement la même tradition en permettant aux chrétiens, toutes communautés et églises confondues, résidant légalement au Maroc, d’accomplir leurs devoirs religieux.

"En notre qualité d’Amir Al-Mouminine et de protecteur de la religion et de la communauté des adeptes, nous nous chargeons de préserver les droits des musulmans et des non-musulmans sans distinction entre eux", a souligné Mohammed VI, mettant l’accent sur son attachement "à ce que les Marocains de confession juive jouissent des mêmes droits que la Constitution attribue aux musulmans", à travers leur adhésion aux partis, leur participation aux élections et leur contribution méritoire à l’activité économique.

"Rien ne nous paraît justifier, au Royaume du Maroc, que des minorités religieuses soient privées de l’un quelconque de leurs droits", a-t-il poursuivi assurant que "Nous n’acceptons pas que ce déni de droit soit commis au nom de l’islam, ou à l’encontre d’un musulman, quel qu’il soit".

Le souverain a fait remarquer que "Notre gestion actuelle des affaires religieuses au Maroc vise, entre autres objectifs clés, à s’opposer à toute désinvolture dans l’interprétation des textes religieux, notamment en ce qui concerne le Jihad au sujet duquel nos oulémas ont publié une déclaration énergique il y a quelques semaines".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite