
L’élection du bureau du CFCM et de son nouveau président a été reportée au 30 juin. Quelles sont les raisons d’une telle débâcle ?
Mohammed Moussaoui : Ce qui s’est passé dimanche 23 juin est fort regrettable. Ce n’est pas pour autant que le CFCM va disparaître. C’est une institution qui, malgré ses faiblesses, a son utilité. C'est indéniable. Nous devons toutefois rester lucides. Ce qui s’est passé hier pour l’élection du bureau a été un échec pour nous tous. Les arguments de la Grande mosquée de Paris pour justifier son départ ne sont pas vraiment recevables. Exiger un poste de vice-président pour Me Hafiz revenait à créer une entorse aux statuts et un déséquilibre entre fédérations qui l’ont fait savoir. Tout comme ceux de l’Union des organisations islamiques de France qui a quitté le CFCM la veille du processus électoral du 8 juin dernier. Officiellement pour un désaccord avec la GMP sur des listes électorales.
Pensez-vous sortir du blocage dimanche prochain ?
Nous avons suspendu notre réunion pour laisser le calme regagner les esprits, apaiser les tensions et donner le temps à la réflexion. L’objectif étant de rassembler non de diviser. Sur le principe, je reste confiant concernant la réunion du 30 juin. Le sens de responsabilité de chacun de nous doit être mis en avant pour pouvoir avancer. Invoquer un désaccord sur la répartition des postes pour quitter le CFCM ne peut être défendable devant les musulmans de France. J’espère sincèrement que l’esprit de la réforme du CFCM va l’emporter sur l’esprit des ambitions, des luttes internes, des individualités et des problèmes d’égo.
Depuis sa création, le CFCM n’arrive pas à surmonter les tensions et autres querelles ?
Encore une fois, ce sont avant tout des problèmes d’égo. Cela nous coûte très cher en termes d'image et de crédibilité. Samedi 22 juin, je croyais pourtant que les divisions et les déchirements ont été surmontés. Un accord a été trouvé entre les trois fédérations, la GMP, le RMF et le CCMTF (Comité de coordination des musulmans turcs de France) sur la répartition des postes. Dimanche, tout a dégénéré. Les échanges ont été vifs entre fédérations. Mais en en aucun cas les principes de la réforme, validés le 23 février dernier et instaurant un nouveau mode de gouvernance basé sur la collégialité, n’ont été contestés. Quelle tristesse de constater que les querelles portaient plus sur la forme que sur le fond des problèmes et des attentes des musulmans de France.
Mohammed Moussaoui : Ce qui s’est passé dimanche 23 juin est fort regrettable. Ce n’est pas pour autant que le CFCM va disparaître. C’est une institution qui, malgré ses faiblesses, a son utilité. C'est indéniable. Nous devons toutefois rester lucides. Ce qui s’est passé hier pour l’élection du bureau a été un échec pour nous tous. Les arguments de la Grande mosquée de Paris pour justifier son départ ne sont pas vraiment recevables. Exiger un poste de vice-président pour Me Hafiz revenait à créer une entorse aux statuts et un déséquilibre entre fédérations qui l’ont fait savoir. Tout comme ceux de l’Union des organisations islamiques de France qui a quitté le CFCM la veille du processus électoral du 8 juin dernier. Officiellement pour un désaccord avec la GMP sur des listes électorales.
Pensez-vous sortir du blocage dimanche prochain ?
Nous avons suspendu notre réunion pour laisser le calme regagner les esprits, apaiser les tensions et donner le temps à la réflexion. L’objectif étant de rassembler non de diviser. Sur le principe, je reste confiant concernant la réunion du 30 juin. Le sens de responsabilité de chacun de nous doit être mis en avant pour pouvoir avancer. Invoquer un désaccord sur la répartition des postes pour quitter le CFCM ne peut être défendable devant les musulmans de France. J’espère sincèrement que l’esprit de la réforme du CFCM va l’emporter sur l’esprit des ambitions, des luttes internes, des individualités et des problèmes d’égo.
Depuis sa création, le CFCM n’arrive pas à surmonter les tensions et autres querelles ?
Encore une fois, ce sont avant tout des problèmes d’égo. Cela nous coûte très cher en termes d'image et de crédibilité. Samedi 22 juin, je croyais pourtant que les divisions et les déchirements ont été surmontés. Un accord a été trouvé entre les trois fédérations, la GMP, le RMF et le CCMTF (Comité de coordination des musulmans turcs de France) sur la répartition des postes. Dimanche, tout a dégénéré. Les échanges ont été vifs entre fédérations. Mais en en aucun cas les principes de la réforme, validés le 23 février dernier et instaurant un nouveau mode de gouvernance basé sur la collégialité, n’ont été contestés. Quelle tristesse de constater que les querelles portaient plus sur la forme que sur le fond des problèmes et des attentes des musulmans de France.