Michelle Obama, star à Londres pour présenter ses mémoires

L’ex First Lady Michelle Obama est venue lundi à Londres pour présenter ses mémoires et en a profité pour rendre visite à une école qu’elle soutient, se disant "émue et inspirée" par les jeunes élèves qui l’ont accueillie avec des hurlements de joie.

La visite à l’école Elizabeth Garrett Anderson, dans le nord de Londres, où elle était venue alors qu’elle était Première dame en 2009, "avait déterminé mon engagement dans le domaine de l’éducation", a-t-elle dit devant quelque 300 élèves, des jeunes filles pour la plupart issues de la diversité et âgées de 11 à 18 ans.

"J’ai été émue, touchée et inspirée comme je le suis toujours par les jeunes gens que je rencontre (…) Vous m’avez rappelé qui j’étais, toutes les peurs et tous les défis auxquels vous faites face. Vous m’avez réconfortée, parce que le job de Première Dame n’était pas le plus facile au monde et vous m’avez donné de la force", a-t-elle lancé au public.

Revenant sur son parcours scolaire, elle a raillé "les professeurs qui m’ont sous-estimée tout au long". "Une conseillère d’éducation m’a dit: +je ne crois pas que vous soyez capable d’aller à Princeton+", a-t-elle rappelé.

Elle a appelé les jeunes filles à "la sororité. Nous n’avons pas le luxe de nous déchirer, il y a déjà assez d’obstacles autour de nous", a-t-elle souligné.

Interrogée sur le modèle qu’elle représente, Michelle Obama, 54 ans, a avoué : "J’ai toujours un petit syndrome d’imposture, je ne suis que Michelle Robinson", son nom de jeune fille, alors que l’assistance l’écoutait avec vénération prêcher les vertus de l’éducation et de l’exercice du droit de vote. Même si elle a relevé "l’amertume et la méchanceté que vous voyez en politique".

Et sa plus grande fierté ? Ses filles, Sacha et Malia.

"Elle est formidable", commentait Sofya, qui veut être pédiatre et assure avoir été inspirée par elle. "Je n’arrive toujours pas à réaliser que c’est vraiment elle", disait Emma, 11 ans.

Michelle Obama doit présenter lundi soir en compagnie de l’auteure féministe nigériane Chimamanda Ngozi Adichie ses mémoires "Becoming" ("Devenir" dans sa version française), dans un théâtre londonien dont toutes les places ont été prises d’assaut.

Selon son éditeur Penguin Random House (PRH), l’ouvrage s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires aux Etats-Unis et au Canada en deux semaines seulement. Déjà traduit dans 31 langues, il est en tête des ventes au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne et en France, selon PRH.

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