Méningite aux Etats-Unis : le bilan s’alourdit
Cette épidémie trouverait sa source dans des injections épidurales de stéroïdes contaminés utilisées pour traiter le mal de dos. Selon le Centre fédéral de contrôle et de prévention des maladies (CDC), jusqu’à 13 000 personnes pourraient avoir reçu ces injections entre le 21 mai et le 24 septembre. Toutefois, Curtis Allen, le porte-parole du CDC se veut rassurant : «seulement un petit nombre devrait tomber malade». Le CDC a appelé tous les médecins du pays à contacter les patients ayant reçu une injection depuis le 21 mai dernier.
Dix Etats ont recensé des cas de cette épidémie de méningite, qui n’est pas contagieuse. Le Tennessee, dans le sud du pays, est le plus touché pour le moment avec 39 cas. Suivent le Michigan, la Virginie et l’Indiana avec respectivement 25, 24 et 12 cas signalés.
Cette infection rare s’attaque à la membrane protectrice entourant le cerveau et la mœlle épinière. La détection de l’infection est rare car complexe tant les symptômes ressemblent à ceux d’une simple grippe.
Les autorités sanitaires américaines avaient annoncé avoir découvert un champignon parasite dans un échantillon de ce stéroïde fabriqué par le groupe pharmaceutique New England Compounding Center, basé dans le Massachusetts. L’entreprise a, depuis, lancé un rappel de tous ses produits et suspendu ses opérations.