Mehdi Qotbi nommé Représentant du Maroc au sein de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine culturel en péril

Le roi Mohammed VI a nommé le président de la Fondation des musées du Maroc, M. Mehdi Qotbi, Représentant du Royaume au sein de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine culturel en péril (ALIPH), a appris mardi Atlasinfo.

La nomination de M. qotbi témoigne de l’intérêt particulier que le souverain accorde à la culture et à la sauvegarde du patrimoine commun menacé par les conflits et les actes terroristes.

Baptisée "Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit" ou ALIPH selon son acronyme anglais, l’initiative lancée par Paris, Abou Dhabi et l’Unesco entend réunir 100 millions de dollars d’ici à 2019, dont les trois quarts ont donc déjà été collectés.

Cette fondation, créée sur la base d’un partenariat public-privé, a été lancée le 3 mars à Genève par la France et les Émirats arabes unis.

Le 30 mars lors de la conférence des donateurs du Louvre, en présence du président François Hollande et du Vice-Premier ministre, Ministre de l’Intérieur des Emirats arabes unis, Sheikh Saif Bin Zayed Al Nahyan, la France a confirmé qu’elle mobiliserait 30 millions de dollars pour le fonds, déjà promis lors d’une précédente conférence réunie à Abou Dhabi en décembre.

Les Emirats Arabes Unis, 15 millions (14 millions d’euros), l’Arabie Saoudite, 20 millions (18,5 millions d’euros), le Koweit, 5 millions (4,6 millions d’euros), le Luxembourg, 3 millions (2,8 millions d’euros), le Maroc, 1,5 million (1,4 million d’euros), la Suisse 0,5 million (0,4 million d’euros). Sans compter la Chine et la République de Corée qui ont déclaré s’engager à ajouter au pot commun, sans préciser de montant.

A ces contributions d’États s’ajoute celle du philanthrope américain Tom Kaplan, qui entend apporter un million de dollars.

La Suisse, pour sa part, s’est engagée à soutenir les structures opérationnelles de l’Alliance, soit un effort évalué à 8 millions de dollars.Plusieurs autres Etats ont promis d’apporter leurs contributions ou compétences scientifiques ou diplomatiques, en particulier l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Chine, la République de Corée et le Mexique.

En mars 2001, le saccage par les talibans des Bouddhas de Bamiyan, en Afghanistan, avait créé un premier électrochoc dans l’opinion internationale. Depuis, l’EI, Al-Qaida et leurs affidés se sont acharnés sur les cités antiques de Palmyre, de Ninive ou d’Hatra, les mausolées de Tombouctou, le musée de Mossoul et bien d’autres sites encore.

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