Meeting international Mohammed VI d’athlétisme Rabat 2017 : les principaux résultats
A trois semaines des Mondiaux (4-13 août à Londres), rien ne va plus pour le champion olympique brésilien du saut à la perche Thiago Braz, qui n’a pas réussi à passer la moindre barre dimanche au meeting de Rabat, comptant pour la Ligue de diamant.
Le Brésilien n’a pas dépassé 5,60 m depuis le 13 mai à Shanghai et sa situation devient critique, d’autant que ses rivaux commencent tous à monter en gamme.
Rabat espérait beaucoup du plateau du sprint pour égayer la soirée et n’a pas été déçu. La double championne olympique (100/200 m) Elaine Thompson, en tête du bilan 2017 (10 sec 71), a été fidèle à elle-même et donc intouchable sur la ligne droite (10 sec 87).
"Je suis satisfaite de ma course, a expliqué la Jamaïcaine. Je suis dans la forme que je voulais avoir dans l’optique des Mondiaux".
"C’était une bonne course et une belle performance, a tout de même déclaré le vice-champion olympique du demi-tour de piste. J’ai été poussé dans mes retranchements mais je voulais finir fort tout en restant relax. C’était une belle répétition avant les Mondiaux même si je ne suis pas habitué à la chaleur qui règne ici."
Mais le public marocain a surtout vibré au cours du 3000 m steeple avec la victoire impressionnante du prodige local Soufiane El Bakkali. A 21 ans, il a amélioré son record personnel (8:05.12) et devient l’un des grands dangers aux Mondiaux pour le vainqueur des JO de Rio, le Kényan Conseslus Kipruto. Dommage cependant que le duel entre les deux hommes ait tourné court à Rabat, Kipruto ayant décidé de stopper sa course pour des douleurs à la cheville droite.
La championne olympique bahaméenne Shaunae Miller-Uibo est elle aussi allée vite sur 400 m (49 sec 80). Une manière de répliquer à l’Américaine Allyson Felix, auteur la semaine dernière à Londres du chrono de l’année (49 sec 65).
Juste après avoir signé le temps de référence de 2017 dans la capitale britannique (1:43.18), Nigel Amos n’a de son côté pas récidivé sur 800 m (1:43.91), en l’absence du roi David Rudisha. Mais le Botswanais, en s’imposant pour la 3e fois en 2017 en Ligue de diamant, a prouvé qu’il serait une menace sérieuse pour le champion olympique et du monde kényan à Londres.
afp