Massacre d’Orlando: le tueur inspiré mais pas dirigé par l’EI

Omar Mateen, l’Américain qui a perpétré dimanche à Orlando le pire attentat aux Etats-Unis depuis le 11-Septembre, a été inspiré par la propagande sur internet du groupe Etat islamique, mais rien n’indique que son crime ait été commandité depuis l’étranger.

L’attaque à l’arme automatique menée par Omar Seddique Mateen a provoqué la mort de 49 personnes dans une boîte de nuit homosexuelle en vogue d’Orlando, une ville touristique de Floride réputée mondialement pour ses parcs d’attraction.

L’attentat a fait aussi 53 blessés et le tueur, un Américain d’origine afghane né à New York il y a 29 ans, a provoqué une onde de choc et d’indignation dans le monde. Les témoins ont décrit des scènes de "chaos" et d’horreur.

"Il semble que le tireur ait été inspiré par diverses sources d’informations extrémistes sur internet", a affirmé lundi le président Barack Obama après une réunion dans le Bureau ovale avec le directeur du FBI James Comey et le ministre de la Sécurité intérieure Jeh Johnson.

Toutefois, a précisé le président américain, il n’y a "pas de preuves claires indiquant qu’il était dirigé depuis l’extérieur" ni "de preuves directes indiquant qu’il faisait partie d’un complot plus vaste".

"Il a annoncé son allégeance à l’EI à la dernière minute mais il n’existe pas de preuve à ce stade qu’il ait été dirigé par eux", a insisté Barack Obama.

Le tueur, employé dans une société de sécurité, a attaqué le Pulse dimanche vers 02H00 (06H00 GMT) avec un fusil d’assaut et une arme de poing. Après avoir abattu plusieurs personnes il s’est retranché dans les toilettes avec des otages et a appelé les services d’urgence pour revendiquer son "allégeance" au groupe Etat islamique.

Le déroulement n’est pas sans rappeler celui de l’attentat du Bataclan, à Paris, le 13 novembre, avec une prise d’otages conclue par un assaut.

"Quand la situation a semblé stabilisée et le suspect barricadé dans les toilettes, nos négociateurs lui ont parlé et il n’y a pas eu de tirs à ce moment-là", a déclaré le chef de la police de Floride John Mina, décrivant un assaillant calme quand il parlait au téléphone avec les forces de l’ordre.

"Mais il y a eu des conversations à propos de vestes explosives, d’explosifs placés partout, ainsi que des déclarations sur d’autres morts imminentes, c’est pourquoi j’ai pris la décision" de donner l’assaut, a justifié le policier.

(Avec AFP)

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