Marzouki: « Il ne peut y avoir de place aujourd’hui pour les Etats du Maghreb arabe en l’absence de leur union et de leur solidarité »

Marzouki:
"Il ne peut y avoir de place aujourd’hui pour les Etats du Maghreb arabe en l’absence de leur union et de leur solidarité", a affirmé le président tunisien, Moncef Marzouki, soulignant que l’intégration des pays de la région est "une nécessité impérieuse dictée par les sentiments, la logique et les intérêts".

Dans une allocution à l’ouverture d’un séminaire vendredi à Carthage, par la présidence de la République tunisienne, sous le thème "Les cinq libertés dans l’UMA : vision d’intégration", M. Marzouki a appelé à ce que les cinq libertés (la résidence, l’emploi, la circulation, la propriété et la participation aux élections communales) soient "les premières étapes sur la voie de l’intégration" et le point de départ pour "le Maghreb des cinq institutions", à savoir le Parlement, la commission, la ligue, la constitution et la cour constitutionnelle.

D’autre part, le président tunisien a mis en garde contre "l’amplification des défis économiques, sécuritaires et stratégiques" auxquels font face les pays maghrébins. Ces défis, qui ne sauraient être relevés de manière individuelle, dès lors que leurs répercussions seraient "très néfastes" à cause de l’effritement des efforts, a-t-il précisé.

Il a, par ailleurs, rappelé avoir soumis aux dirigeants maghrébins, la question de la redynamisation des institutions maghrébines communes dans le cadre d’une nouvelle vision d’intégration, qu’il avait placé sous le signe "Le Maghreb des cinq libertés", affirmant que la proposition "a trouvé un large écho auprès de ses homologues dans la région".

M. Marzouki a exprimé le souhait de voir la réunion historique du sommet maghrébin, prévue à Tunis, "déboucher sur un grand Maghreb où les maghrébins seront libres de circuler, de résider et de travailler, et où ils auront la liberté d’investir et de réaliser la citoyenneté maghrébine".

Plusieurs chercheurs et experts en matière de l’intégration économique et sociale ont animé les travaux de ce séminaire marqué par la présence du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Saâd Dine El Otmani.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite