Marrakech se transforme en une plate-forme internationale de l’industrie cinématographique (Jalil Laguili)

De nombreuses transactions et négociations se déroulent dans la ville ocre, a-t-il déclaré dans un entretien publié vendredi par "L’Economiste", citant à titre d’exemple le tournage à Marrakech et sa région du film "Prince of Persia" négocié lors d’un festival.

Sur les 200 millions de dollars de budget de ce long métrage, "l’équipe de tournage aura dépensé plus de 80 millions de dollars injectés dans l’économie locale", a précisé M.Laguili.

Le festival a aussi initié, pour son 10ème anniversaire, son premier concours de court-métrage ouvert aux jeunes talents des instituts et écoles de cinéma au Maroc. Les court-métrages de quatorze étudiants marocains seront ainsi en compétition, a-t-il ajouté, révélant que "le prix décerné d’une valeur de 300.000 dirhams sera réinjecté dans la réalisation d’un nouveau court-métrage".

Autres retombées positives de l’événement, la confection des décors de la manifestation et de son déroulement. "Près de 65 % sont réalisés dans la ville et la région, à sidi Ghanem", a-t-il dit. Ces retombées, a ajouté M. Laguili, sont "directes sur l’industrie du film ou encore l’enseignement cinématographique, l’industrie de la décoration, les hôtels sans oublier les actions menées directement par le festival au niveau social et santé pour le financement des opérations ophtalmologiques et la diffusion de films en audio-descriptions".

Le FIFM, rappelle-t-on, a intégré à sa programmation sept films en audio description pour les non et mal voyants parmi lesquels figure le 2ème film marocain "La symphonie marocaine" du réalisateur Kamal Kamal, adapté par la fondation à cette nouvelle technique.

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