Maroc: vidéo d’une agression sexuelle, la DGSN enquête

Une vidéo montrant une agression sexuelle en plein jour au Maroc, diffusée mardi sur les réseaux sociaux, a suscité une tempête de réactions au Maroc. La Direction générale de la sûreté nationale au Maroc a annoncé dans un communiqué qu’une enquête était en cours pour « identifier l’agresseur » et « déterminer l’heure et le lieu où cet acte criminel a été commis ».

Les services compétents relevant de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) mènent de minutieuses recherches et investigations afin d’identifier l’individu apparaissant dans une vidéo diffusée sur internet le montrant en train d’agresser sexuellement une fille, et pour déterminer l’heure et le lieu où cet acte criminel a été commis.

Dans un communiqué, la DGSN indique que ses services ont été alertés par la circulation sur la toile d’une vidéo d’une durée de 55 secondes montrant un individu, d’une vingtaine d’années, qui tentait de déshabiller une fille contre son gré, alors qu’une troisième personne filmait ces actes criminels à l’aide d’une caméra numérique.

Les images, filmées par une personne qui n’intervient pas, montrent une adolescente plaquée à terre par un jeune homme qui la déshabille de force et lui touche des parties intimes de son corps.

"N’as-tu pas de soeur?", demande, en pleurs, la victime, qui se débat et pousse des cris de détresse.

La vidéo d’environ une minute ne permet pas de déterminer où l’agression a eu lieu, ni quand.

"Une scène d’une rare violence" et "des images atroces", écrit la presse locale, qui tire régulièrement la sonnette d’alarme sur le phénomène du harcèlement des femmes dans l’espace public au Maroc.

Après des années de vifs débats, le Parlement marocain a définitivement adopté à la mi-février une loi contre les violences faites aux femmes, qui incrimine pour la première fois "certains actes considérés comme des formes de harcèlement, d’agression, d’exploitation sexuelle ou de mauvais traitement".

Le texte a toutefois été jugé "insuffisant" par les mouvements de défense des droits des femmes, qui appellent à plus de fermeté face à ce fléau.

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