Maroc: les licences de pêche ne relèvent pas de l’économie de rente (ministre)
Les licences de pêche ne relèvent pas de l’économie de rente, a déclaré mardi le ministre marocain de l’agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, précisant que chaque licence est un investissement lié à un projet et non pas à des personnes.
M. Akhannouch a indiqué que le secteur de la pêche qui constitue une source de devises importante et un pôle d’emploi considérable, joue un rôle majeur dans l’approvisionnement du marché national en grandes quantités de poissons, soulignant que ces projets nécessitent un investissement qui s’élève à 1,6 million de dirhams (MDH) pour un bateau de pêche côtière et 37 MDH pour les navires de pêche en haute mer.
"Ces projets ont un impact sur l’emploi, vu que chaque navire de pêche en haute mer emploie entre 25 et 30 personnes, à côté des opportunités d’emploi offertes lors du déchargement, d’emballage, de stockage et de transport" du poisson, a précisé M. Akhannouch.
Le ministre a souligné que les bateaux de pêche côtière emploient environ 40 personnes en mer et environ 50 personnes à terre, en particulier dans les industries de transformation des poissons pélagiques.
"Le ministère jour le rôle de superviseur en matière d’aménagement et de surveillance des navires de pêche par satellite", a-t-il ajouté. La flotte nationale équipée se compose de 350 navires de pêche en haute mer, 1.800 bateaux de pêche côtière et de 150.000 bateaux de pêche traditionnelle.