Maroc: les cellules extrémistes démantelées voulaient mener des attaques « jihadistes » dans le Royaume

Les cellules extrémistes « Al Mouahidoun » et « Attawhid », démantelées récemment dans la province de Nador, comptaient installer un camp dans une zone montagneuse dans cette région, en vue de mener « des attaques +jihadistes+ » au Maroc, indique jeudi le ministère de l’Intérieur.

Maroc: les cellules extrémistes démantelées voulaient mener des attaques
Les cellules extrémistes "Al Mouahidoun" et "Attawhid", démantelées récemment dans la province de Nador, comptaient installer un camp dans une zone montagneuse dans cette région, en vue de mener "des attaques +jihadistes+ au Maroc, indique jeudi le ministère de l’Intérieur.

Les investigations continues sur cette affaire "ont révélé le dessein (de ces deux cellules) d’installer un camp dans une zone montagneuse, aux environs de la ville de Nador, en vue de l’utiliser comme base-arrière à des attaques "jihadistes" dans le Royaume, ainsi que leur plan de braquer des établissements bancaires pour le financement de leurs actes criminels", précise le ministère dans un communiqué.

Les membres des deux cellules imprégnés de l’idéologie takfiriste, ajoute-t-on de même source, "ont tissé des liens avec des personnes à l’étranger partageant les mêmes idées à Mellilia occupée et en Belgique, projetant ensemble de renforcer leurs rangs en enrô lant un plus grand nombre d’adeptes, dans le perspective de proclamer le jihad à l’intérieur du Maroc".

"Dans le souci d’assurer la pérennité de leur orientation extrémiste, les membres des deux cellules ont entrepris de créer une école privée dans la région de Farkhana, en vue d’inculquer à leurs enfants les idées takfiristes".

L’enquête dans cette affaires "est toujours en cours, sous la supervision du parquet général compétent", selon le communiqué.

La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) avait procédé au démantèlement de ces deux cellules qui s’activaient au niveau de Zghenghen, Beni Boughafer, Selouane, Farkhana et Beni Chiguer, dans la province de Nador, rappelle-t-on.

En janvier, le ministère de l’Intérieur avait qualifié de "source d’inquiétude" la "prolifération" de réseaux extrémistes, en annonçant le démantèlement d’une cellule" travaillant à "l’enrô lement et l’embrigadement de jeunes Marocains" dans le but de les envoyer accomplir "le +jihad+ au sein d’organisations terroristes liées à Al-Qaïda".

Quelques semaines auparavant, le Maroc avait déjà affirmé avoir démantelé plusieurs cellules de recrutement pour Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans le Rif (nord) ou encore la région de Fès (centre).

Le royaume reste notamment hanté par la série d’attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, la capitale économique, qui avaient fait 45 morts dont les 12 kamikazes.

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