Maroc: le ministre de la Communication conteste le rapport de RSF

Le rapport de Reporters Sans Frontières (RSF) « manque de précision et ne reflète pas la réalité de la pratique journalistique au Maroc », a déclaré le ministre marocain de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustafa El Khalfi.

"Quoique le rapport du RSF n’ait pas classé le Maroc parmi les pays ayant connu une régression, le Royaume ayant préservé son classement de l’année dernière, mais la conclusion générale qui en découle demeure étrange, manque de précision et ne reflète pas la réalité de la pratique journalistique au Maroc", a déclaré mercredi M. El Khalfi, qui commentait le dernier rapport de RSF.

"Le rapport s’est basé principalement sur une seule question et peut donc être considéré comme fondé sur des impressions, plutôt que reposant sur des indicateurs concrets", a précisé le ministre dans une déclaration à la presse, ajoutant qu’"il suffit de noter que certains pays, ayant vécu des guerres ou connu des saisies de journaux, ont eu un classement meilleur".

"Dire que les autorités publiques n’honorent pas leurs engagements est infondé", a-t-il mis en avant, précisant que parmi les promesses tenues, figurent la reconnaissance juridique de la presse électronique en 2013, la signature d’un contrat-programme destiné au soutien de la presse nationale et l’adoption d’un système "transparent et impartial" en vue de sa mise en œuvre.

Le Maroc a également adopté une approche participative dans l’élaboration d’un nouveau Code de la presse et de l’édition, a-t-il noté, soulignant le progrès réalisé dans l’élaboration d’une loi garantissant le droit d’accès à l’information.

Et de rappeler que l’année 2013 a connu une baisse de 40 pc du nombre de plaintes contre les journalistes, sachant qu’aucune peine privative de liberté n’a été enregistrée et que les amendes prononcées ont été modérées, chose qui, selon le ministre, est favorable au climat de l’exercice journalistique au Maroc.

"La même organisation (RSF, ndlr), n’a pas classé le Royaume dans le camp des +pays ennemis d’Internet+ ou ceux connaissant des violations graves et systématiques à l’encontre des journalistes", a dit le ministre, ajoutant que, pour autant, son classement ne reflète pas la réalité de la pratique journalistique au Maroc.

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