Les islamistes modérés ont remporté vendredi 107 des 395 sièges du parlement, et vont diriger pour la première fois un gouvernement qui sera étroitement contrôlé par le roi, comme le veut la constitution.
La nouvelle constitution, proposée par le roi et adoptée par référendum en juillet, prévoit en effet que le souverain désigne le chef du gouvernement au sein du parti arrivé en tête des élections législatives.
Le PJD pourrait s’associer aux trois partis du bloc Koutla qui regroupe l’Istiqlal du Premier ministre sortant Abbas al fassi, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et le parti Socialisme et Progrès (PPS) qui disposent respectivement de 60, 39 et 18 élus.