Maroc: l’islam garantit la liberté du culte (imam)

Dans son prêche devant Le Roi Mohammed VI qui a accompli la prière du vendredi à la mosquée Ohoud à Safi, l’Imam a abordé la question de la liberté qui avait constitué, avant l’avènement de l’Islam, une véritable problématique pour l’humanité, soulignant que l’homme est libre, sinon il ne serait pas responsable de ses actes. Du point de vue de la Chariaa, a ajouté l’Imam, la place de la liberté en Islam a été hissée, dans l’échelle des priorités, au rang de la vie.

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La publication mardi dernier par un quotidien marocain d’une fatwa du Conseil supérieur des oulémas (CSO) requérant la peine de mort contre tout musulman ayant abjuré sa religion a suscité une controverse au Maroc. Le quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum avait fait écho d’une fatwa (avis juridique) du Conseil Supérieur des Oulémas autorisant "la peine de mort contre le musulman qui renonce à sa religion".

La liberté en Islam se situe dans le juste milieu, a dit l’imam expliquant que la liberté fait de l’homme un être soumis à son seul créateur et lui permet de ne faire ses actes d’adoration qu’envers ce créateur. La liberté n’est pas un simple droit, mais offre à l’homme une marge où il peut exprimer sa volonté par l’acte et la parole, c’est pourquoi l’islam a érigé la valeur de la liberté au rang de la vie, a-t-il dit, ajoutant que la Chariaa avertit que la liberté équivaut à la vie et qu’au contraire la servitude est synonyme de mort.

Après avoir rappelé que les libertés individuelles et collectives sont garanties par l’Islam, telles que la liberté de culte, la liberté d’expression, de propriété, l’Imam a affirmé qu’au regard du Coran et de la tradition du prophète Mohamed,il a particulièrement mis en exergue la place distinguée qu’occupe la liberté de culte en Islam, précisant qu’aucune contrainte ne doit être pratiquée pour se convertir à l’islam.

L’imam a souligné, dans ce contexte, que l’institution de la commanderie des croyants est la seule habilitée à réguler par la loi les conditions d’exercice de cette liberté pour éviter que cette liberté ne soit pas prise comme prétexte pour tenter de jeter le trouble sur la marche du pays, attenter à sa dignité, car, a-t-il dit, la nation est sacrée et transcende les individus.

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