Maroc : en continuant à boycotter les séances mensuelles sur la politique générale du gouvernement, l’opposition « manque à ses devoirs constitutionnels » (Groupe du PJD)

Maroc : en continuant à boycotter les séances mensuelles sur la politique générale du gouvernement, l
Le groupe du parti de la Justice et du Développement (PJD) à la Chambre des représentants a affirmé, mercredi, qu’en continuant à boycotter les séances mensuelles consacrées à la politique générale du gouvernement, l’opposition "manque à ses devoirs constitutionnels".

Le président du groupe, Abdellah Bouanou, a précisé dans une intervention dans le cadre d’un "point d’ordre" au début de la séance de mercredi, autour du thème "l’administration marocaine et les défis de servir le citoyen et l’entreprise", que cette forme de protestation représente un manquement à l’article 10 de la Constitution, qui stipule que la Constitution "garantit à l’opposition parlementaire un statut lui conférant des droits à même de lui permettre de s’acquitter convenablement de ses missions afférentes au travail parlementaire et à la vie politique".

M. Bouanou a demandé au président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, de tenir une réunion des président des groupes dans les plus brefs délais pour mettre fin à ce problème.

Dans un communiqué conjoint publié lors de la précédente séance (31 mai), l’opposition avait insisté sur la nécessité de trancher définitivement trois questions, en l’occurrence "la consécration du droit de l’opposition à contrôler le gouvernement et à interroger son chef au sujet des questions essentielles et fondamentales intéressant le peuple marocain et revêtant un caractère d’actualité", "la distinction entre les séances mensuelle et hebdomadaire consacrées aux questions sectorielles" et "la démocratisation de l’usage du temps imparti à la séance en accordant à l’opposition le droit d’exprimer son point de vue, selon le statut que lui confère la Constitution, notamment son article 100."

Le groupe socialiste a publié de son côté un communiqué dans lequel il explique les motifs de son retrait, précisant qu’il a été obligé à prendre cette décision après que ses efforts visant à donner à cette séance un contenu politique aient achoppé face à "l’indifférence" du gouvernement.

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