Maroc : Sur Facebook, Hejira explique les raisons de sa non candidature au comité de l’Exécutif de l’Istiqlal

Narjis Rerhaye (Rabat)

L’ancien ministre Taoufik Hejira, n’est pas candidat au comité exécutif de l’Istiqlal et s’en explique sur sa page Facebook. Membre pendant 20 ans de l’instance exécutive du plus vieux parti marocain, il entend, écrit-il, céder la place aux nouvelles générations. Les candidatures à l’élection des membres du comité exécutif de l’Istiqlal ont été closes le mercredi 27 septembre. Les travaux du 17ème congrès de l’Istiqlal où sont attendus 5000 congressistes, commencent ce vendredi 29 septembre à Rabat et s’achèvent dimanche 1er octobre avec l’élection du Secrétaire général et du C.E.

Celui qui est l’un des principaux soutiens de Nizar Baraka- successeur quasi désigné de Hamid Chabat- affiche sa volonté de « s’inscrire dans la nouvelle séquence politique ouverte par le 17ème congrès de l’Istiqlal ». « Cela fait 20 ans que je suis membre du comité exécutif. Il est temps que je m’implique dans une nouvelle dynamique peut-on lire sur le poste de T. Hejira qui croit résolument à la recomposition du champ politique et à une modernisation en marche de la pratique politique.

En ne briguant pas un nouveau mandat, Taoufk Hejira donne-t-il l’exemple à ses pairs du comité exécutif sortant ? Pas vraiment. Seul Adil Douiri, l’ancien ministre du tourisme, a officiellement annoncé sa décision de ne pas se présenter à la course de l’instance exécutive.
Selon nos informations, Adil Benhamza, le porte-parole de l’Istiqlal longtemps estampillé Chabat, est toujours tenté par un fauteuil dans le saint du saint.

La quasi-totalité du comité exécutif sortant rempile pour un nouveau mandat. De Yasmina Baddou à Abdallah Bekkali en passant par El Kihel et Abdessamad Qayouh, ils veulent de nouveau susciter les suffrages des istiqlaliens. Le changement se fera à l’évidence à dose homéopathique.
Pour autant, les ténors istiqlaliens en retrait ne prennent pas leur retraite. Une nouvelle instance conçue sous forme de cercle d’études politiques, va être mise en place dans les prochaines semaines. « Une manière de faire la politique autrement », a déclaré à Atlasinfo un Istiqlalien blanchi sous le harnais.

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