Maroc: Mezouar veut une CGEM « inclusive » et un changement des statuts

Le nouveau président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar, a réitéré, mardi à Casablanca, sa promesses électorale de mettre en place une organisation patronale « inclusive » et d’en changer les statuts.

Juste après l’Assemblée générale élective qui l’a propulsé aux commandes du patronat, l’ancien ministre des Affaires étrangères a plaidé, à nouveau, pour "une Confédération représentative, inclusive et adaptée aux ambitions".

M. Mezouar a salué "le fort engagement des représentations de la confédération au niveau régional" pour cette élection, soulignant que l’objectif majeur de son mandat (2018-2021) est de "renforcer la représentativité de l’organisation patronale à travers une réforme des statuts, un conseil des régions et une décentralisation des commissions".

Le nouveau président de la CGEM a, d’autre part, promis de ne ménager aucun effort, en compagnie de son colistier Fayçal Mekouar, pour "s’acquitter convenablement de leur mission consistant à accompagner le processus de développement lancé ces dernières années dans le Royaume et à répondre aux aspirations du secteur privé national".

Après avoir rendu hommage à son prédécesseur Miriem Bensaleh Cheqroun, première femme à diriger la CGEM à partir de 2012, il a inscrit sa démarche "dans la continuité des efforts consentis pour une Confédération forte et efficace", avec une attention particulière à la promotion des TPE et des PME en trouvant des solutions aux problèmes de financement, de délais de paiement et de remboursement de la TVA. Sur les 6.635 voix exprimées, le nouveau patron des patrons a obtenu 5.173 voix, contre 1.432 voix à son rival Hakim Marrakchi avec un taux de participation de 77,96 pc.

Né en 1953 à Meknès, Mezouar a occupé le poste de chef de la diplomatie marocaine et ancien président de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH).

Il a également été, pendant plusieurs années, président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), avant de laisser place à l’actuel ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch.

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