Marion Maréchal-Le Pen ne veut pas d’une région « black-blanc-beur »

Marion Maréchal-Le Pen, tête de liste FN pour les régionales en Provence Alpes-Côte d’Azur (Paca), a lancé dimanche au Pontet (Vaucluse) sa campagne électorale. Elle a déclaré ne pas vouloir une région « black-blanc-beur », mais une région « bleu, blanc et rouge ».

"Soyez fidèles à ce que vous avez toujours été, résistez avec nous, avec Marine Le Pen dans cette campagne et ensemble gardons le cap, celui de la France", a-t-elle dit aux 2500 personnes réunies dans les gradins de l’hippodrome de Roberty, au Pontet, petite ville du Vaucluse dirigée par le frontiste Joris Hébrard. Le FN avait choisi le champ de course du Pontet pour lancer sa campagne en région Paca lors d’un banquet champêtre dimanche, qui a réuni militants et sympathisants des six départements de la Région. "Plein sud!", a déclaré la députée de Vaucluse, en clôture d’un bref discours largement consacré à l’immigration et à la radicalisation. "Nous ne voulons pas de la Paca black-blanc-beur, mais de la Paca, bleu, blanc et rouge", a-t-elle affirmé, promettant de faire "tout ce qu’il est possible au niveau régional pour freiner ces phénomènes". La tête de liste, qui ne veut pas faire de sa jeunesse "un argument de campagne", a promis de défendre la Région et de pas laisser se transformer "la Riviera en favellas".

Elle a cité Marcel Pagnol et Frédéric Mistral, deux auteurs emblématiques de la Provence. "Quand la tête de liste écologique (Sophie Camard, ndlr) se rend dans les Hautes-Alpes visiter un centre de clandestins, nous irons parler désenclavement et développement économique. Quand Estrosi (tête de liste Les Républicains, ndlr) finance les associations rattachées à ‘?UOIF et donc aux frères musulmans dans sa mairie, nous ferons vivre les associations qui défendent les valeurs françaises. Quand Christophe Castaner (tête de liste PS) applique à la lettre les réglementations de Bruxelles en défendant la loi Macron, nous ferons de la Région un atout de la Nation et non un élément de destructuration de cette Nation comme le prévoit la réforme territoriale", a-t-elle assuré.

Le sondage Ifop-Fiducial publié mercredi qui la place en tête des intentions de votes au premier tour des régionales de décembre 2015 et battue de peu au second par la liste Républicains-UDI de Christian Estrosi, a suscité, selon elle, "l’agressivité incroyable de Nicolas Sarkozy qui nous déclare ‘une guerre à mort’" lors d’un meeting jeudi à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône). "Contrairement à eux, nous n’avons pas d’ennemis, nous avons des adversaires. Nous ne déclarons pas de guerre à mort contre des Français puisque notre souci est précisément de défendre ces Français, tous les Français au quotidien", a réagi la députée de Vaucluse, qui portait un bracelet en perles bleu-blanc-rouge. "Qu’importe l’adversaire, Estrosi, Castaner, cela m’est égal, de toutes façons leurs promesses de campagnes seront les mêmes pour les mêmes trahisons demain", a-t-elle raillé.

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